Comment survivre aux couchers interminables de ses enfants ?

par La Maison Gaïa

Publié le

Comment survivre aux couchers interminables de ses enfants ?

LES CONSEILS DE LA MEILLEURE SPECIALISTE DU SUJET

Par Elodie Bérété, Spécialiste Sommeil Bébé de la Maison .

Le coucher de ton enfant, tu sais quand il commence, tu ne sais jamais quand ça se termine (enfin si… dans longtemps). Tu voudrais mettre le doigt sur ce qui rend ce moment du coucher interminable ?

Je te partage 4 pistes pour essayer d’identifier ce qui freine l’endormissement de ton enfant :

LE BON MOMENT…

Je sais que cela peut te paraître fou, mais si ton enfant est trop fatigué ou trop peu alors la longueur du coucher peut directement être impactée. En effet, si ton enfant n’est pas suffisamment fatigué il va préférer continuer et profiter de son temps d’éveil (jouer, câliner, découvrir, intéragir etc…). S’il est trop fatigué, son niveau de cortisol va être plus élevé que la normale, il va probablement être dans une excitation nerveuse qui freine le retour au calme nécessaire pour aller vers le repos.

Alors, je sais souvent on se dit si je couche bébé plus tard il va dormir plus tard, mais c’est une fausse bonne idée, car bébé a une horloge biologique et se réveillera approximativement à la même heure peu importe quand on le couche. En le couchant plus tard, nous grignotons dans son temps de sommeil avec un bébé plus fatigué que nécessaire (donc risque d’endormissement compliqué et possibles réveils nocturnes ou levé plus tôt). Bref tu le comprendras tu seras dans un cercle peu vertueux, qui favorise plutôt un état de fatigue qu’un levé plus tard.

Ok mais comment faire alors ? Je te propose d’observer combien de temps après sa dernière sieste ton enfant va te montrer des signes de fatigue. Après quelques jours d’observation, tu devrais avoir un temps moyen. Ton objectif va être de t’appuyer sur ce temps moyen pour prévoir ta routine du soir et ses rituels pour que ton enfant soit dans des conditions d’endormissement au moment où ils apparaissent. Et oui, car quand ton bébé baille, le corps de ton bébé met en place des mécanismes pour s’endormir, alors s’il n’est pas dans des conditions de repos idéales pour lui il y a de fortes chances qu’il soit à nouveau en pleine forme alors qu’il aurait eu besoin de se reposer (c’est son corps qui a triché et sécrété à nouveau du cortisol pour qu’il reste éveillé). Rien n’est grave, on essaie simplement d’attraper le prochain départ proposé par le corps pour que ça reste simple.

Attention pour autant à ne pas le mettre trop tôt pour éviter l’excitation dans le lit et une nouvelle fois ce fameux cortisol qui va augmenter et donc freiner cet endormissement. Tu l’auras compris (en particulier nos tout-petits avant 2 ans) le bon moment n’est pas lié à l’heure sur la pendule, mais plutôt sur l’horloge interne en s’appuyant sur sa capacité d’éveil entre 2 siestes et de l’heure de sa dernière sieste. Alors oui, il peut se coucher à 19h un soir et 20h le lendemain car il se sera peut-être réveillé à 15h un jour et 16h le lendemain. Une fois que l’on a compris ces éléments de notre enfant, cela devient beaucoup plus simple d’appréhender le bon moment. Alors bonne chasse au bon moment 😉

LE BON ENVIRONNEMENT…

Pour s’endormir le cerveau de nos tout-petits, comme le nôtre, a besoin de retrouver le calme à travers la détente, le relâchement. L’environnement est donc un élément clé. Qu’est-ce que j’entends par environnement ?

Pour que notre corps sécrète de la mélatonine (hormone du sommeil), il est primordial de lui préparer un environnement favorable. Notre copine la mélatonine adore l’obscurité, alors tu as tout intérêt bien avant le moment du coucher à diminuer l’intensité lumineuse dans la pièce de vie par exemple pour commencer, à créer un environnement propice à cette super hormone. La mélatonine n’aime pas du tout la lumière blanche et bleue (pas cool je sais, mais je ne crée par les règles du jeu je les partage seulement) alors c’est bien d’éviter, dans cette heure minimum avant le coucher, les écrans (téléphone, tablette, télévision, ordinateur, les LED etc..).

Par contre la mélatonine aime bien les lumières chaudes (jaune-orange-rouge) donc bye bye les LEDs et bienvenue à la lampe de chevet de mamie Ginette avec son ampoule jaune avant de se coucher le soir.

En parlant environnement, il y a aussi la température qui rentre en jeu. Comme la température de notre corps a besoin de diminuer pour s’endormir. Vigilance à ne pas être trop couvert ou dans un environnement trop chaud car cela ne nous aidera pas du tout à s’endormir facilement. Et oui, si notre température corporelle ne descend pas, on ne peut pas s’endormir ; d’ailleurs, j’ai une super info pour toi, lorsque tu bailles cela permet de faire baisser la température au niveau de ton cerveau, intéressant non ? Alors pour aider notre corps, tu peux aérer la chambre en amont du coucher, adapter le linge de lit en fonction de la saison (les matières naturelles comme le lin, le coton favorisent la régulation de la température corporelle) et faire attention à ce que tu proposes à ton enfant pour diner le soir. Je sais, je sais on te dit très régulièrement estomac bien plein bébé dormira plus longtemps (on prendra le temps d’en parler une autre fois 😉 ), mais la digestion après un diner riche va être plus énergivore et donc faire monter la température corporelle (tu peux soit le faire manger un peu plus tôt ou faire attention à ce que le diner soit un repas complet sans être trop riche).

Enfin le bon environnement, c’est aussi comment chacun se sent, alors pourquoi pas installer un moment dans la soirée pour en parler tous ensemble, prendre le temps de partager ce qui est avec nous ce soir (joie, stress, peur, amour, gratitude, interrogations, colère etc…). De cette manière, lorsque des émotions plus à même de favoriser la sécrétion de cortisol sont présentes on peut leur laisser la place bien en amont du coucher pour ensuite laisser la place à plus de calme, de sérénité en s’appuyant sur un rythme qui s’appuie sur notre rythme interne (respiration, battements cardiaques) ce qui favorisera ce retour au calme pour faire la place à la mélatonine. Alors oui, on évite de se presser, on prend le temps de ralentir pendant la soirée (mettre le pyjama à la cool, diner on prend le temps, les rituels d’avant coucher aussi). Pour favoriser cet endormissement plus rapide, il va être intéressant de porter une attention toute particulière à ralentir le rythme de la maison en même temps que la diminution de l’intensité lumineuse avant le coucher (au moins 1h avant) que toute une ambiance évolue, s’apaise… bref se prépare au repos.

LES BONS GESTES…

Oui cette fameuse routine du coucher, dont on parle tant, a toute son importance. Elle va permettre d’accompagner ton enfant à passer d’un état de veille normal jusqu’au sommeil à travers les gestes que nous allons porter autour de ce moment.

Par exemple, si pour manger en plein milieu d’un jeu, tu jettes à manger à ton bébé, il ne va pas comprendre d’où ça vient, ce que ça fait là, il ne va probablement pas arrêter son activité et si en plus il n’a pas faim il n’en fera rien. Mais j’imagine que ton moment de repas est beaucoup plus ritualisé que cela, un moment en particulier dans la journée, c’est un moment ritualisé avec un bavoir que l’on attache, un biberon que l’on prépare ou une assiette, des couverts que l’on installe, de la nourriture que l’on prépare ou réchauffe et que l’on met dans le plat etc…Dès la préparation ton enfant sait qu’il s’agit du moment du repas car c’est ritualisé et qu’en plus c’es le bon moment. Il en est de même avec le sommeil, les gestes que l’on va porter autour de ce moment sont clés pour indiquer que le moment du repos arrive (son cerveau peut anticiper ce qui arrive – niveau de sécurité ++ ce que l’on recherche pour le sommeil), mais aussi pour le préparer que notre enfant progressivement.

Si les couchers sont interminables alors, il va être important de considérer autour de ce moment du coucher des gestes qui permettent à ton enfant de s’apaiser, se détendre, se relâcher pour trouver le sommeil plus facilement.

  • Cela peut passer par le bain qui favorise la diminution de la température corporelle après celui-ci. Et oui, pour nous endormir la température de notre corps a besoin de diminuer de 0,5/1°C, tout de suite on comprend mieux l’atout du bain dans la routine du soir.
  • Masser ton bébé, allaiter ou encore câliner favorisent la sécrétion d’ocytocine « l’hormone de l’attachement » qui a un effet anti-inflammatoire sur le cerveau de l’enfant et permet de réduire le rythme cardiaque, la respiration, la tension artérielle…bref on passe au ralenti c’est plutôt cool comme c’est ce qu’on recherche pour s’endormir.
  • Ecouter une musique lente ou des histoires permet aussi cet effet relaxant apaisant si les sons émis sont en harmonie avec son tempo intérieur à lui (rythme cardiaque, respiration). Tout cela permet d’abaisser le niveau de cortisol pour faire place à la mélatonine (l’hormone du sommeil) et ainsi faciliter l’endormissement.

Alors oui, chaque enfant est unique et ne sera pas réceptif aux mêmes rituels autour de ce moment du coucher. L’important est de construire quelque chose qui lui correspond à travers des gestes qui te plaisent, que tout le monde passe un bon moment (car ça commence avant tout par là – si tu te forces à faire des choses qui plaisent à ton enfant mais qui te rendent impatiente d’avoir terminé et te stresse quand ça s’éternise, nous allons plutôt faire place au cortisol et donc inhiber la mélatonine – l’effet inverse de ce que nous recherchons). Alors, objectif numéro 1, que chacun prenne du plaisir à être ensemble pendant ces rituels du coucher et d’endormissement.

LA CONNEXION…

Le moment du coucher est un moment de séparation, pas toujours simple pour nos enfants. Plus nos enfants se sentiront attachés à nous, plus ils seront à l’aise pour se laisser aller au repos. Tu sais quand on est parent on se demande souvent pourquoi notre jeune enfant dort 30 minutes chrono dans son lit mais 3h collé sur nous – « spoiler alert » c’est justement grâce à cette fameuse connexion ou attachement, que ton bébé se sent en sécurité totale au contact de la personne qui s’occupe de lui, et alors rien ne freine son sommeil et il peut se laisser aller au sommeil.

Nos enfants naissent dépendants, instinctivement ils savent que leur survie dépend de la personne qui s’occupe d’eux. Plus ils se sentent proches physiquement et mentalement de cette figure d’attachement, plus leur besoin de sécurité sera satisfait et ainsi il sera facile pour lui de se laisser aller au repos.

Alors oui bien sûr des facteurs exogènes peuvent influencer ce sentiment de sécurité (ex : une longue séparation à la naissance, un déménagement, un parent inhabituellement absent, début de garde, un parent qui rencontre des difficultés, les sensations liées au premières maladies etc…), mais tu observeras justement que naturellement dans ces moments-là ton enfant va rechercher la proximité avec toi pour se sécuriser et renforcer ce sentiment de sécurité, cet amour, cet attachement.

Chez les plus petits, s’endormir contre toi est peut-être la clé pour qu’il se laisse aller au repos. Pour ton plus grand, ça sera peut-être de te parler de sa journée, de ce qu’il a aimé, ce qui a été plus compliqué (un copain qui pousse, mord, des mots durs etc…) ou encore juste de prendre le temps de jouer avec toi/ sauter sur le lit avant de se coucher/ faire une bataille de polochon avec toi etc… Ce qui est super avec nos tout-petits c’est que la recherche de ton attention, de ton temps est assez franche, ils te demandent ou vont te solliciter directement.

Pourquoi je te parle de cette connexion ? Car elle a un lien direct avec le sommeil de ton enfant, bien trop souvent négligée ou minimisée. Si ton enfant a encore besoin de se sentir connecté à toi, alors il va préférer partager un moment avec toi plutôt que de dormir c’est dur mais c’est ainsi, certains peuvent même se réveiller la nuit pour partager un moment de complicité/ de proximité avec son/ses parent(s). Alors oui pour faciliter l’endormissement on pense à prévoir des moments de connexion dans notre routine du coucher (des rituels de massage, bain, allaitement, histoires, conversation, chansons etc…) mais il peut également être intéressant de prévoir des moments de connexion dans la soirée en amont (un moment de jeux, être ensemble tranquillement présent l’un à l’autre) et le matin au réveil aussi. Tu l’auras compris remplir au maximum ce besoin de connexion pendant l’éveil que notre enfant se sente complètement connecté à nous au moment du coucher pour se laisser aller au repos tranquillement en étant confiant sur la continuité de cette connexion pendant le sommeil et au réveil demain matin.

LE MOT DE LA FIN…

Bref tu l’auras compris, le moment du coucher est multifactoriel autant pour ton enfant, que pour toi alors…Alors prends le temps de construire un moment qui répond aux besoins de chacun (parent et enfant) et crée une bulle où chacun a hâte d’être ensemble pour clôturer cette journée et se retrouver demain.

A partir d’environ 18 mois le jeu et l’implication dans ce moment peuvent être des piliers solides pour retrouver des endormissements plus rapides et durables, alors abuses-en. Souviens-toi si ton enfant recherche une proximité intense lors du coucher, il s’attache pour mieux se sentir en sécurité. A ce moment-là, il est important d’essayer de mettre le doigt sur son/ses besoin(s) pour retrouver un sentiment de sécurité (parfois c’est simplement la peur d’une ombre dans la chambre, d’autres fois les changements induis par l’arrivée d’un(e) petit frère/sœur) qui favoriseront un détachement dans un second temps.

Si tu souhaites en parler de manière plus approfondie, je te propose 2 ateliers à la Maison Gaïa :

ZOOM SUR LE SOMMEIL DU BEBE ALLAITE

Par Virginie Pain, Spécialiste allaitement IBCLC à la Maison Gaïa.

Allaitement maternel et Sommeil, un vaste sujet quand on est consultante en lactation IBCLC et coach en parentalité positive.

Nous sommes culturellement sujets à nous questionner sur le thème du sommeil du nourrisson. Nos croyances tendent vers le fait qu’un nouveau-né qui a bien mangé dormirait mieux, qu’il doit rapidement être autonome pour s’endormir et comme cela vient principalement d’une méconnaissance de la physiologie du sommeil, alors nous faisons volontiers porter la responsabilité à l’allaitement maternel. Tout ça, pendant que dans d’autres cultures on pratique de manière instinctive l’allaitement à la demande, le partage du lit, le portage… « Faire ses nuits” nécessite une certaine maturité cérébrale et l’acquisition du rythme circadien, à partir de cette constatation nous comprenons largement qu’il n’y a pas de bénéfices à surnourrir son bébé. Le nourrisson commence à prendre conscience du rythme jour / nuit en général vers 6 à 8 semaines.

Combien de femmes allaitantes ont entendu : “ Si ton enfant était nourri au biberon, il dormirait mieux !” Sachez qu’aucune étude ne permet de le prouver.

Et le “ Ton bébé doit apprendre à s’endormir seul. L’endormir au sein c’est lui donner de mauvaises habitudes ! “ Un enfant n’a pas à être éduqué au sommeil mais accompagné et sécurisé. Un nourrisson a par définition un besoin de proximité ainsi les méthodes amenant les enfants au sommeil en les laissant pleurer sont à fuir. Les neurosciences le prouvent, le stress ressenti par l’enfant est néfaste pour son développement psycho–affectif.

Que se passe-t-il si je laisse mon enfant pleurer ? Il finit par cesser de pleurer. Et qu’est-ce qu’il comprend ? Qu’il ne peut pas compter sur son moi. Il perd également confiance et ressent un sentiment d’abandon. Nos enfants ont besoin d’accompagnement, d’un attachement sécure et cela passe par la présence de ses parents.

Concernant la relation entre l’allaitement et le sommeil, nous savons que le corps de maman sécrète des hormones dont le tryptophane, la mélatonine qui passent dans le lait maternel et sont donc transmises à l’enfant en plus de l’ocytocine (l’hormone du bien-être). La mélatonine reçue par le lait maternel va largement contribuer, en plus de la mélatonine que le bébé sécrète, à l’acquisition du rythme circadien. C’est un vrai bénéfice qu’apporte l’allaitement maternel.

J’ai également envie de vous parler du sommeil de la mère allaitante. Saviez-vous que les études nous montrent que ces femmes ont un sommeil lent donc un sommeil réparateur plus long et qu’en moyenne elles dormiraient plus que les femmes qui n’allaitent pas ? Pendant le sommeil lent, le corps et le cerveau sont au repos. L’activité cérébrale et le tonus musculaire diminuent alors, tandis que l’organisme se recharge en sucre en prévision d’une nouvelle journée.

Chez la mère allaitante, les hormones jouent un rôle essentiel au niveau du sommeil : L’ocytocine, la prolactine, la béta-endorphine et la dopamine.

  • La première procure un état d’apaisement.
  • La seconde accélère le passage en sommeil lent.
  • Les 2 dernières apportent un sentiment de plaisir et permet à la femme allaitante de se réveiller facilement lorsque son enfant en a besoin.

Aux mères allaitantes, je ne peux que vous recommander de lâcher-prise sur ce qui vous semble superficiel dans votre journée et de vous octroyer des mini sessions de siestes de 10 à 20 minutes qui vous permettront de récupérer.

Comprendre la physiologie du sommeil du bébé et celui de la femme allaitante permet d’accepter les réveils nocturnes sans se mettre la pression sur ce sujet. Non, ce n’est pas la norme qu’un nourrisson “fasse ses nuits”, allaité ou non. Faites confiance à votre enfant et faites-vous confiance, ne vous mettez aucun objectif sur le sommeil de votre enfant.
Des congés maternité / paternité adaptés ne serait-il de meilleures solutions ?

L’essentiel est de respecter ses convictions et d’établir son projet d’allaitement en fonction de celles-ci.

Si tu souhaites venir en parler de vive voix, je te propose 3 ateliers à la Maison Gaïa :

ZOOM SUR LA LECTURE COMME SUPER OUTIL

Par Coraline ROBERT, éducatrice de jeunes enfants et spécialiste Bébé Signe.

Les couchés interminables, un sujet illustré par de nombreux albums jeunesse tant il est familier à nombre d’entre nous. Qu’il est rassurant de savoir que nous ne sommes pas seuls à traverser certaines situations, n’est-ce pas ? D’autant plus lorsqu’elles ne sont pas faciles à vivre. Et bien, il en est tout autant pour nos p’tits bouts, pour qui s’identifier, se reconnaître dans des situations vécues, familières… est une véritable opportunité d’apaisement et de réassurance. Deux sensations propicent au lâcher prise favorable à un endormissement serein.

Vous l’aurez compris l’album jeunesse a de nombreux atouts :

  1. Il encourage les interactions entre vous et votre enfant et favorise ainsi le lien d’attachement et le sentiment de sécurité… Une merveilleuse façon de remplir son réservoir affectif, de partager un moment de qualité, en tête à tête et lui permettre ainsi d’appréhender plus facilement la séparation du coucher.
  2. Il invite à un moment contenant, sécurisant. Un véritable sas de décompression qui permet de passer d’un état d’éveil à un état de relaxation. Blotti tout contre vous, il ressent votre chaleur, douce et enveloppante, les vibrations de votre voix qui raconte. Des sensations de bien-être propice à la détente.
  3. Le livre est un merveilleux outils pour nourrir le besoin de sécurité de l’enfant, par la répétition par exemple. Qui n’a jamais entendu son enfant réclamer encore et toujours la même histoire ? L’enfant aime la répétition, elle le rassure, l’aide à anticiper et réguler ses émotions. Il anticipe ainsi sa PEUR ( notamment de l’inconnu) ce qui favorise son apaisement. Et participe à sa détente vers le sommeil.

Voici un album sur le thème du coucher que je vous partage souvent en « Atelier Bébé Signes » : “Dou se couche tout seul” de Johan Leynaud, aux éditions Sarbacane. Un album aux tons pastels, qui aborde avec douceur et humour le rituel du coucher… une fin pleine de malice qui fera écho à bon nombre de parents. Savez-vous qu’utiliser les Signes Associés à la Parole ( Bébé Signe) lors de votre rituel du coucher aide le tout-petit à anticiper ce moment et favorise un endormissement plus apaisé ?

Alors viens profiter 2 moments de partage unique avec ton enfant :

ET COMMENT FINIR EN BEAUTE

Si t’as envie d’en savoir plus sur le sujet, on t’a réservé une petite surprise. La merveilleuse Elodie Bérété t’a sélectionné THE référence en terme d’ouvrage sur le sujet, de quoi te donner un sacré coup de pouce !

De quoi ça parle : À quel âge les enfants font-ils vraiment leur nuit ? Comment favoriser leur endormissement ? Quelles sont les causes des difficultés de sommeil les plus répandues ?

La force de ce livre : La psychologue pour enfants Héloïse Junier a rassemblé les questions les plus fréquentes que les jeunes parents se posent sur le sommeil de leur enfant. Sous forme de fiches pratiques, elle y répond sur la base solide des connaissances scientifiques récentes. Dans ce livre à la pointe de la science du sommeil et de la psychologie de l’enfant, elle décrypte avec humour et bienveillance les nuits de nos jeunes enfants, balaie les nombreuses idées reçues et livre de précieux conseils.

Et voici le lien vers la place des libraires, un site qui te permet d’acheter en click & collect auprès des libraires d’Annecy ! Local forever !

Pour conclure, il existe plein de solutions, de gestes, de rituels et de petits tips qui changent tout au quotidien. Alors n’hésite pas à venir rencontrer nos spécialistes dans chaque domaine, ainsi que leurs ateliers sur les thématiques essentielles au bien-être de vos enfants et de vous-même par conséquent !

À lire également

Diabète : L’héritage invisible de nos Ancêtres ?

Diabète : L’héritage invisible de nos Ancêtres ?

par Favre-Félix Chloé

Le diabète, maladie chronique touchant des millions de personnes, est souvent expliqué par des facteurs…

Lire l'article
Accompagner la prématurité : amour, soins et résilience

Accompagner la prématurité : amour, soins et résilience

par La Maison Gaïa

A l’occasion de la Journée Mondiale de la Prématurité (le 17 Novembre), Joanna Thomann, Infirmière durant 13 ans…

Lire l'article
Allaiter un bébé prématuré : tout ce qu’il faut savoir pour bien commencer

Allaiter un bébé prématuré : tout ce qu’il faut savoir pour bien commencer

par La Maison Gaïa

A l’occasion de la Journée Mondiale de la Prématurité (le 17 Novembre), Lorine Perroux, Docteure en…

Lire l'article