L’impact des perturbateurs endocriniens sur ta santé.

par La Maison Gaïa

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L’impact des perturbateurs endocriniens sur ta santé.

On entend beaucoup parler des perturbateurs endocriniens et des leurs effets sur la santé, notamment féminine. A la Maison, on a interrogé nos spécialistes afin de t’aider à limiter ton exposition et à pallier les désagréments. La bonne nouvelle, c’est que l’on a plein d’astuces à partager.

Ce sont des substances ou mélanges de substances chimiques, d’origine naturelle ou artificielle, étrangères à l’organisme. Ils interférent avec le fonctionnement du système endocrinien et induisent ainsi des effets délétères sur l’organisme et la santé d’un individu, sur ses descendants mais également sur l’environnement.

Les principales sources d’exposition sont : l’eau, l’alimentation, l’air, les médicaments, les produits phytosanitaires et les cosmétiques. Comme leur nom l’indique, ils viennent bouleverser le fonctionnement de notre système endocrinien.

LE POINT DE VUE DE AURELIA D’AMICO, NOTRE NATUROPATHE SOPHROLOGUE

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui peuvent affecter le système hormonal en imitant, bloquant ou perturbant les hormones naturelles de l’organisme. Ces perturbateurs peuvent être présents dans l’environnement, tels que les pesticides, les produits pharmaceutiques, les plastiques, les cosmétiques…

Les perturbateurs endocriniens peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, notamment sur les système reproducteur, féminin comme masculin.

Chez la femme.

Plusieurs études ont montré que les perturbateurs endocriniens peuvent affecter le cycle menstruel chez les femmes en perturbant les niveaux d’hormones responsables de la régulation du cycle. Par exemple, certains perturbateurs endocriniens peuvent affecter la production d’œstrogènes, une hormone clé dans la régulation du cycle menstruel, ce qui peut conduire à des cycles irréguliers, des saignements abondants ou des saignements prolongés, ainsi que des douleurs anormales car rappelons-le, il n’est pas normal de souffrir durant ses menstruations.

De plus, les perturbateurs endocriniens peuvent affecter la fertilité en perturbant l’ovulation, la fécondation et l’implantation de l’embryon. Les femmes exposées à des niveaux élevés de perturbateurs endocriniens peuvent avoir plus de difficultés à concevoir et peuvent également présenter un risque accru de fausses couches et de complications pendant la grossesse.

Chez l’homme.

De nombreuses études ont montré que les perturbateurs endocriniens peuvent avoir un impact négatif sur la fertilité masculine. Par exemple, certaines substances chimiques peuvent perturber la production de spermatozoïdes, réduire leur nombre ou leur mobilité, altérer leur morphologie ou causer des dommages à leur ADN.

En outre, les perturbateurs endocriniens peuvent également affecter la production de testostérone, l’hormone mâle principale, ce qui peut entraîner une diminution de la libido, une diminution de la qualité du sperme et une diminution de la fonction sexuelle.

Il est important de noter que les effets des perturbateurs endocriniens sur la fertilité masculine peuvent dépendre de la dose, de la durée et de la période d’exposition. Les effets peuvent être plus graves chez les personnes exposées à des niveaux élevés de perturbateurs endocriniens sur une longue période de temps.

Endométriose et perturbateurs endocriniens.

L’endométriose est une maladie gynécologique qui touche environ 10% des femmes menstruées et qui peut causer des douleurs pelviennes, des saignements anormaux, des problèmes de fertilité et bien d’autres. Bien que la cause exacte de l’endométriose ne soit pas encore clairement établie, des recherches suggèrent que les perturbateurs endocriniens peuvent jouer un rôle dans le développement et la progression de cette maladie.

Les perturbateurs endocriniens peuvent imiter ou perturber les hormones naturelles dans le corps, notamment les œstrogènes, qui sont impliqués dans la croissance de l’endomètre. Des études ont montré que l’exposition à des perturbateurs endocriniens, tels que les pesticides, les dioxines et les produits chimiques présents dans les plastiques, peut augmenter le risque d’endométriose.

Les perturbateurs endocriniens peuvent également affecter le système immunitaire et inflammatoire de l’organisme, ce qui peut contribuer à l’apparition et à la progression de l’endométriose. Ils peuvent également altérer le fonctionnement des cellules endométriales, ce qui peut augmenter leur capacité à se propager et à causer des lésions dans d’autres parties du corps.

SOPK et perturbateurs endocriniens.

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection courante qui affecte le système hormonal chez les femmes en âge de procréer. Le SOPK est associé à plusieurs symptômes, notamment des cycles menstruels irréguliers, une augmentation de la production d’androgènes (hormones masculines), une résistance à l’insuline et une infertilité. Bien que la cause exacte du SOPK ne soit pas encore clairement établie, il existe des preuves que les perturbateurs endocriniens peuvent jouer un rôle dans le développement et la progression de cette maladie.

Les perturbateurs endocriniens peuvent perturber les niveaux d’hormones dans l’organisme, notamment les hormones sexuelles féminines telles que les œstrogènes et la progestérone. L’exposition à des perturbateurs endocriniens peut également affecter la résistance à l’insuline, un trouble métabolique courant chez les femmes atteintes de SOPK.

Certaines substances chimiques présentes dans l’environnement, telles que les pesticides, les produits pharmaceutiques, les plastiques, les cosmétiques, peuvent agir comme des perturbateurs endocriniens et augmenter le risque de SOPK chez les femmes.

Quelques suggestions pour réduire son exposition.

Il existe plusieurs façons de minimiser l’exposition aux perturbateurs endocriniens et de les éloigner de nos vies.

  1. Éviter les produits chimiques toxiques et nocifs tels que les pesticides, les herbicides, les insecticides, les produits ménagers agressifs, les peintures et les vernis, les produits de nettoyage à sec, les cosmétiques et produits de soins personnels contenant des parabènes et des phtalates.
  2. Consommer des aliments biologiques qui sont cultivés sans utilisation de pesticides et d’engrais chimiques, ce qui réduit considérablement l’exposition aux perturbateurs endocriniens. Il est également recommandé de limiter la consommation d’aliments transformés qui peuvent contenir des additifs alimentaires artificiels.
  3. Éviter d’utiliser les plastiques contenant du bisphénol A (BPA) et des phtalates. Utiliser plutôt des contenants en verre ou en acier inoxydable pour stocker les aliments et les liquides.
  4. Utiliser des produits de nettoyage faits maison ou écologiques. Fabriqués à partir d’ingrédients naturels, ils ne contiennent pas de produits chimiques toxiques.
  5. Privilégier les vêtements en fibres naturelles, telles que le coton, la laine et la soie. Ils sont préférables aux vêtements synthétiques qui peuvent contenir des produits chimiques nocifs.
  6. Aérer régulièrement son domicile permet de réduire la concentration de produits chimiques nocifs dans l’air intérieur.
  7. Privilégier les produits de beauté et d’hygiène personnelle à base d’ingrédients naturels : maquillage biologique, produits pour le corps exempts de parabènes et de phtalates, et utiliser des savons et des shampoings naturels.

Pour comprendre où se cachent les perturbateurs endocriniens, tu trouveras mon article complet à ce sujet, juste ici !

En adoptant des pratiques écologiques et durables, il est possible de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens et de les éloigner de nos vies.

LE POINT DE VUE DE JULIETTE ROISIN, NOTRE PROFESSEURE DE YOGA THERAPEUTIQUE

Il existe de nombreux bienfaits à la pratique du Yoga pour l’équilibre hormonal global, mais aussi dans le cas de déséquilibres (SPM, phases du cycle menstruel non équilibrées, SOPK, endométriose, hyper ou hypothyroïdie, problèmes de fertilité, symptômes de la pré-ménopause et ménopause…).

À l’origine de toutes les fonctions du corps, le système dit endocrinien ou hormonal, travaillant en étroite collaboration avec le système nerveux, est composé de glandes appelées glandes endocrines : l’hypothalamus, la glande pituitaire (hypophyse), la glande pinéale (épiphyse), la thyroïde, les glandes parathyroïdes, le thymus, les îlots du pancréas, les glandes surrénales et enfin les ovaires pour les femmes ou les testicules pour les hommes.

Le Yoga, quant à lui, est une pratique millénaire et complète composée, entre autres, de postures physiques (Asana), techniques de respiration (Pranayama), de méditation et de relaxation. Il permet de travailler sur l’équilibre des différents corps (corps physique, corps énergétique, corps mental et sensoriel, corps d’intellect et d’intuition et corps de félicité) en régulant leurs fonctions.

L’action du Yoga sur l’équilibre hormonal.

Une des intentions premières du Yoga est de travailler sur le corps énergétique grâce au système des Chakras : centres énergétiques du corps subtil, agissant également sur les organes du corps physique.

Chaque Chakra est ainsi relié sur le plan physique à…Une glande endocrine ! Comme par hasard 😉

L’épiphyse est liée à Sahasrara Chakra, le 7ème Chakra (Chakra Coronal).

L’hypothalamus et l’hypophyse sont liés à Ajna Chakra, le 6ème Chakra appelé Chakra du 3ème oeil.

La thyroïde et les glandes parathyroïdes sont liées à Vishuddhi Chakra, le 5ème Chakra (Chakra de la gorge).

Le thymus est lié à Anahata Chakra, le 4ème Chakra (Chakra du coeur).

Les îlots du pancréas sont liés à Manipura Chakra, le 3ème Chakra (Chakra du plexus solaire).

Les organes sexuels féminins (ovaires) et masculins (testicules) sont liés à Svadhisthana Chakra, le 2ème Chakra (Chakra sacré).

Les surrénales sont liées à Muladhara Chakra, le 1er Chakra (Chakra racine).

Ainsi, le choix des différentes catégories de postures et de respirations faites lors d’un cours de Yoga vont permettre de réguler la fonction d’une ou plusieurs de ces glandes en particulier.

Concrètement : la posture de la Déesse du Sommeil.

Supta Baddha Konasana est une posture d’ouverture de hanches qui travaille notamment sur le 2ème Chakra, relié aux ovaires pour la femme et aux testicules pour l’homme. Prise avec un support sous le dos, elle permettra d’ouvrir le cœur et d’activer le 4ème Chakra, relié au thymus (dont le rôle est de nous protéger contre les infections, les maladies et les substances étrangères).

Une pratique de Yoga adaptée est donc un puissant outil pour maintenir l’équilibre global de ton système hormonal.

En tant que Yogathérapeute spécialisée en gynécologie, équilibre hormonal et fertilité des couples, je travaille de manière personnalisée en fonction de la demande et des spécificités de chacun(e).

Si tu souhaites en savoir plus, n’hésite pas à me contacter pour un suivi personnalisé. Tu peux aussi me retrouver tous les jeudis soirs à la Maison Gaïa lors de mes accompagnements collectifs pour la fertilité.

Attention : en cas de pathologie ou déséquilibre hormonal, certaines postures et respirations sont contre-indiquées !

LE POINT DE VUE DE ISABELLE BOUCLIER, NOTRE NUTRITHERAPEUTE

Le système endocrinien : subtilité et précision.

Celui-ci est composé de petites glandes discrètes réparties dans tout notre corps : pancréas, glandes surrénales, hypophyse, hypothalamus, ovaires, testicules et thyroïde.

Chacune est responsable de la production de ses propres hormones, qu’elle va ensuite diffuser dans le sang.

Les hormones sont des messagers chimiques qui interviennent dans de très nombreux processus : reproduction, différenciation cellulaire, métabolisme, croissance, humeur, régulation des cycles chrono-biologiques. Parmi les plus connues, on trouve : l’adrénaline, le cortisol, les endorphines, l’insuline, la TSH, la sérotonine, les œstrogènes…

Une fois libérées dans le sang, les hormones circulent pour aller se fixer sur les récepteurs des organes à qui elles apportent un message, avec une spécificité comparable à celle d’une clef dans une serrure. Chacune va permettre à notre corps de s’adapter aux besoins du moment (dormir, produire de l’énergie, réguler l’humeur, veiller au bon déroulement du cycle, avoir faim ou soif…). C’est ce récepteur qui décrypte le message.

Les perturbateurs endocriniens vont interagir avec les récepteurs hormonaux à la place de nos véritables hormones, et ce, de trois façons différentes :

  • en perturbant la production, le transport, l’élimination ou la régulation d’une hormone ou de son récepteur.
  • en mimant les actions des hormones naturelles et donc envoyer de mauvais messages aux différents organes.
  • en se fixant sur les récepteurs des hormones, à leur place, et ainsi empêcher leur action.

Quels effets sur la santé ?

Il est difficile d’estimer sa propre exposition, car elle se fait à faible dose et elle provient de plusieurs sources.

Néanmoins, les experts dénoncent l’effet « cocktail » de leur impact sur la santé : les différentes molécules interagissent entre elles, et leurs effets peuvent changer en fonction des substances auxquelles elles sont associées.

Une exposition, même à faible dose et sur une courte durée, peut avoir un impact non négligeable. Certaines périodes de vie (vie embryonnaire, prime enfance, adolescence, ménopause) sont particulièrement sensibles à cette exposition du fait des grands bouleversements hormonaux qui s’y déroulent.

A ce jour, le rôle de plusieurs substances est suspecté dans l’apparition de cancers hormonaux-dépendants (sein, utérus, prostate, testicules), les troubles de la fertilité, l’apparition du diabète et de l’obésité, les troubles de la croissance, du développement sexuel et neurologique.

Les champs d’actions de la Nutrithérapie.

  • Apporter les nutriments qui vont soutenir le foie dans son processus de détoxification et d’élimination (légumes à feuilles vertes, légumes amers, céréales complètes mais bio, les probiotiques) tout en palliant aux carences en nutriments essentiels (sélénium, glutathion) qui le freinent.
  • Miser sur la diversité alimentaire permet de nourrir la diversité du microbiote, ce qui renforce les défenses immunitaires et de réduire la surcharge de toxines, notamment dans le cas de la consommation de poissons : limiter la consommation de poissons gras à 2 fois par semaine en raison de l’accumulation de mercure, dioxines et PCB dans ces espèces (saumon, hareng, perche, brochet). Alterner avec les poissons de petite taille (sardines, maquereaux).
  • Rechercher quel est le degré d’exposition aux perturbateurs endocriniens : choix des aliments (bio, consommation de poissons) de leur mode de conservation (privilégier les contenants en verre), des méthodes de cuisson(impact du micro-ondes), mais aussi des cosmétiques (déodorants, coloration cheveux, vernis à ongles…), revue de l’habitat (bougies, encens, désodorisants…), de l’usage des écrans (qui émettent des phtalates, même en veille).
  • Le Coaching Santé que j’utilise lors de mes accompagnements est l’outil idéal pour éduquer aux changements d’habitudes de vie et/ou de consommation afin de réduire cette exposition.

Durant mes accompagnements, j’identifie les sources d’exposition aux perturbateurs endocriniens qui t’entourent et je t’explique le lien avec tes symptômes, dérèglements ou difficultés relatives à ta santé. Ensemble, nous déterminons quels changements d’habitudes peuvent réduire ces expositions et je t’aide à réintroduire les aliments qui vont te permettre d’éliminer correctement les toxines auxquelles il est difficile d’échapper telles que celles contenues dans l’eau, l’air…

Pour en savoir plus, je t’invite à regarder ce live enregistré avec Alexandra, fondatrice des cosmétiques Sainbioz.

VIENS PRENDRE SOIN DE TOI À LA MAISON

Pour en apprendre plus et échanger avec nos spécialistes autour de cette thématique, dans un moment de détente et de partage, rendez vous à La Maison !

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Et si faire Ta propre routine 100% naturels et bio était LA solution ?

Lors de cet atelier, laisse-toi guider par Aurélia, notre Naturo, pour créer ton huile nettoyante et démaquillante, ton sérum hydratant, et enfin ta crème de nuit. Un vrai moment pour se faire plaisir et prendre soin de soi ! Entre copines ou pour un enterrement de vie de jeune fille, ça marche aussi 😉

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Morning spécial Endométriose – avec Juliette et Aurélia [ Let’s Yoga, Learn & Brunch ]

Une femme sur dix souffre d’endométriose…il est grand temps d’avoir des réponses pour mieux vivre avec elle au naturel.

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Alimentation enceinte : concilier gourmandise, plaisir et santé – avec Isabelle [ Let’s Talk & Learn ]

L’alimentation est la première voie à laquelle on pense pour prendre soin de son Bébé.

Un talk pour connaître les aliments à favoriser (ou à éviter) pour un maximum d’énergie, un sommeil réparateur et une digestion facilitée. Nous évoquerons également les aliments nécessaires au bon développement de ton Bébé.

Et puis, pas question de faire l’impasse sur les moments festifs pendant 9 mois, tu repartiras avec des idées d’apéros sains, nutritifs mais gourmands ! Parce que même enceinte, on continue à se faire plaisir !

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LE BOUQUET FINAL …

Et comme toujours, en fin d’article, on te gâte aujourd’hui en nous associant à la marque Sainbioz.

Des cosmétiques naturels certifiés bio, inspirés des Alpes pour une peau éclatante, protégée et hydratée.

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On espère que notre article t’a apporté les réponses que tu attendais sur ce sujet. Si ce n’est pas la cas, ou si tu as tout simplement envie de nous rencontrer, de visiter la Maison et de voir comment nous pouvons t’accompagner, je t’invite à prendre rendez-vous juste ici.

En attendant, prends le temps de te chouchouter !

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