Violences faites aux femmes : Libérer pour se reconstruire !

par La Maison Gaïa

Publié le

Violences faites aux femmes : Libérer pour se reconstruire !

De tous temps, la femme a été victime de violences : physiques, mentales ou émotionnelles, au travail, dans son couple, au sein du foyer ou dans la rue. En effet, la loi évolue pour mieux protéger les femmes, mais les souffrances ne sont pourtant pas toujours entendues, reconnues, validées par la société.

Se libérer, se sentir entendue et légitime dans sa souffrance, en échangeant dans la confiance et la bienveillance.

Se reconstruire en redonnant toute sa place à son corps car ce qui a pu être encodé par une main, sera déconstruit par une autre main grâce au massage thérapeutique.

Il existe de nombreuses voies non pas pour oublier mais pour vivre à nouveau et se sentir plus forte.

L’APPROCHE DE MORGANE CREOFF, NOTRE PSYCHOLOGUE

Petite, ma mère me disait : « Toutes les femmes sont des princesses, c’est notre privilège ». Et pourtant, tant de femmes souffrent de maltraitance…

Ces maltraitances sont très diverses, elles peuvent être conjugales, médicales, physiques, psychologiques, économiques, et vont du harcèlement de rue au harcèlement au travail (sexuel ou moral).

Rappelle-toi que tu es : Puissante. Inspirante. Sacrée

Puissante…

Pour certaines femmes, le statut de victime est difficile à accepter, soit parce qu’elles n’ont pas toujours conscience d’en être une, notamment quand l’emprise psychologique fait son œuvre (pervers narcissiques bonjour !) ou parce qu’elles sont trop en prise avec la honte et la culpabilité pour accepter de se reconnaître en victime.

Rappelle-toi que lorsque l’on te fait souffrir de façon délibérée et volontaire, ou même par simple négligence de ce que tu ressens, tu es victime.

Victime ne veut pas dire faible. Avoir besoin d’aide et d’être défendue n’est pas une marque de faiblesse. Tout le monde en a besoin à un moment donné de sa vie. Savoir la demander est essentiel, c’est une force.

Que la situation soit toujours d’actualité ou passée, tu endures, tu survis, et pour cela tu es puissante.

Parce que tu trouves en toi la force de demander de l’aide, de mettre fin à une situation de souffrance, pour toi et pour tes proches, tu es puissante.

Parce que demain t’appartient, et que tu es en train de te reconstruire, tu es puissante.

Non, ta force n’est pas inexistante, elle n’est pas morte, elle est là, elle se gonfle avec l’expérience, même si le vécu est douloureux. Elle devient un feu au creux de ton ventre qui va réveiller cet instinct de survie et cette rage de vivre mieux, pour toi-même.

Tu es puissante.

Inspirante…

D’un vécu douloureux, on tire des enseignements, sur soi-même, les autres, les situations.

Le processus peut être long pour se reconstruire, selon ce que l’on a vécu. Sache qu’il n’y a pas de « petite » souffrance, c’est ta souffrance à toi, et elle a toute légitimité à être accueillie et entendue.

J’entends souvent des femmes me dire « Ce n’est rien, juste un petit évènement arrivé il y a des années. D’autres femmes ont vécu bien pire, je ne comprends pas pourquoi cela me touche toujours ».

Si tu as vécu une souffrance et que tu n’as pas reçu l’aide dont tu aurais eu besoin à ce moment-là, il est normal que cela te demande plus de temps pour tourner la page. Parfois, même si on est aidé, cela peut quand même prendre du temps. Il se peut que l’on ait gardé ces évènements sous silence, longtemps, se persuadant que ce n’était rien, que personne ne comprendrait, ou que l’on ait trop honte pour en parler. On peut avoir reçu du soutien, mais rester fixée à cet évènement sur le plan émotionnel, preuve que tout n’a peut-être pas été compris et digéré.

On n’oublie jamais, mais on cicatrise.

Le souvenir de la souffrance ne peut pas disparaître complètement. Ce n’est pas comme une valise trop lourde qu’on abandonnerait sur le quai d’une gare. Il est voué à nous suivre toujours, quel que soit sa lourdeur. Mais on peut en faire quelque chose. Le souvenir peut être un bagage que l’on emporte avec soi pour grandir avec, se renforcer, se reconstruire, et aider d’autres femmes par la suite : il devient l’expérience qui permet l’évolution.

Lorsque l’on a pris le temps de mettre en mots sa souffrance, de la mettre au travail, d’être entendue et reconnue en elle, elle peut commencer son processus de transformation. Une fois digérée, elle vient s’inscrire dans notre histoire personnelle. Elle ne nous définit pas, elle fait juste partie de notre histoire et contribue à la personne que nous sommes aujourd’hui. Elle se fait « bagage d’expérience ».

Chaque femme portant ce bagage est une source d’inspiration pour les autres et le partager pour aider d’autres femmes à faire de même est souvent la dernière étape de reconstruction. Ce partage permet d’en ressentir toute l’utilité. Il se fait naturellement de femme à femme : d’une mère à sa fille, d’une grand-mère à sa petite fille, entre sœurs, entre amies… et même aux hommes pour les sensibiliser au respect des femmes.

Tu es une source d’inspiration pour ce que tu as vécu, pour ton parcours de reconstruction, pour ta force.

Tu es inspirante.

Sacrée…

Toute vie sur terre mérite d’être respectée. Si l’on se penche davantage sur la femme, elle est cet être sensible, doux et fort qui porte le monde comme elle porte les enfants. N’oublions pas ces femmes qui ont porté, dans l’ombre, la plupart des grands hommes au travers de l’Histoire. La femme est « sacrée ».

Parce que tu es sacrée, toi, ta personnalité, ton âme, ton psyché, ton corps… personne n’a le droit de te faire du mal. Personne n’a « d’excuses » ou « de bonnes raisons » de te faire mal, de chercher à te contrôler, d’exercer sur toi une emprise qui réduit tes libertés, de t’humilier, de te toucher sans ton consentement, de te harceler, de te terroriser. Personne n’a le droit de te « posséder », tu n’appartiens à personne.

Quelque soient les souffrances qu’auraient pu vivre l’autre, rien ne justifie qu’il t’en fasse payer le prix. Parce que tu mérites le respect, l’empathie, et la considération de ta personne.

Tu es sacrée, c’est tout.

La thérapie…

Toutes les femmes en souffrance sont accueillies, quel que soit la souffrance, l’origine, l’instigateur, la situation, l’ancienneté de l’évènement…

Les consultations permettent d’offrir un lieu pour :

  • Déposer sa souffrance, son histoire, libérer sa parole.
  • Se sentir entendue et reconnue dans ce que l’on a vécu, sans jugement.
  • Commencer un processus de reconstruction

Le travail thérapeutique permet de faire évoluer sa souffrance, rompre avec la honte et la culpabilité, pour ensuite inscrire l’évènement dans son histoire et en faire un bagage.

L’APPROCHE DE ANAÏS ALBERT, NOTRE MASSEUSE PSYCHO-ENERGETICIENNE

Le chemin vers soi, libération des mémoires traumatiques par le massage…

A travers les temps, le statut de femme a intégré un lourd bagage de violence et de mémoires, transmises de génération en génération. La femme a été violentée, bafouée, violée, dégradée…

Aujourd’hui, je prête ma voix de femme et de masseuse, pour briser le silence sur les violences physiques et plus particulièrement, le viol. Chacune de nous porte sa propre histoire, son vécu, différent et similaire à la fois. Ces histoires sont trop souvent banalisées et ancrées dans notre société. Il est temps de parler, pour se libérer, pour retrouver le chemin de la guérison, le chemin vers soi.

A travers ces quelques lignes, je parle de toutes ces histoires de femmes, ayant vécu une agression sexuelle, à la fois uniques et « ré-unies » par le silence, la peur, la honte : ces femmes qui ont enterré ces mémoires en elles.

« C’est plus simple de rien dire. Ce n’est pas si grave finalement. De toutes façons, la vie continue. Et puis, que penserait-on de moi si je parlais ? C’est un peu ma faute aussi. Je n’ai pas fait ce qu’il fallait. Ça ne changerait rien de toute façon, les hommes sont tous les mêmes, non ?… »

Non, cela n’a rien de normal, cela ne doit pas être tu. Au nom de tous les hommes exceptionnels de ce monde qui ne méritent pas de porter ce fardeau, au nom de toutes les femmes merveilleuses de cette terre qui ne méritent pas de porter ce poids. Je décide de parler, de porter haut et fort leurs voix.

Il y a Marie, Juliette, Anaïs, Laura, Marie-Claude, des enfants, des adolescentes, des milliers de femmes, des centaines de générations, qui vivent la dépossession de leur corps, la honte de leur corps, de ce qui leur est arrivé : l’impuissance, l’injustice, la perte de confiance, le rejet, la douleur, le sentiment de ne plus être. Des milliers de femmes qui s’en veulent, en silence, de ne pas avoir réagi comme « elles l’auraient voulu ». Toutes ces femmes, qui vivent dans la culpabilité de ne pas pouvoir en parler, de ne pas pouvoir se l’avouer.

Et le mental ?

Lui, il ne se tait pas, il brasse tous ces souvenirs dans un ordre aléatoire jusqu’à s’étouffer dans le brouillard. A se demander ce qui s’est vraiment passé.  « Pourtant je me souviens de tout, mais je ne sais plus. » Et tous les autres vécus. Puis finalement, les cristallisations dans le corps, les troubles du sommeil, les grossesses, les crispations musculaires, les somatisations, les maladies, les « maux non-dits » qui s’installent. Endométriose-ci, vaginisme-ça…etc.

Le temps passe, s’installe l’incapacité à prendre soin de soi, le dégout de soi-même, le silence, la peur. Le regard sur soi, le regard de l’autre, sur ce corps bafoué, toute cette culpabilité. Les schémas commencent doucement à s’installer pour toutes ces femmes. Le devoir sexuel, parce que le plaisir et l’amour véritable ne trouvent plus leur place au milieu de tous ces bagages : la douleur, la peur, peur de ne pas être assez, de ne pas « fonctionner » normalement, de ne pas pouvoir être digne d’être aimée, de ne jamais s’en sortir, d’être jugée…

Il est temps de dire merci.

Merci à votre corps, qui a fait tout ce qu’il a pu pour vous protéger et vous alerter sur l’anormalité de cette agression. Il est temps de vous remercier, d’avoir tenu le coup, d’être là. De vous pardonner, vous libérer de votre culpabilité, de porter votre voix, de vous faire entendre, pour retrouver votre souveraineté, votre place de femme, votre corps si sacré.

Vous avez le droit d’être belle, d’être femme, de vous respecter, de vous honorer, de vous libérer. Vous pouvez prendre le chemin vers vous « m’aime ». Pour vous, et pour toutes ces autres femmes, pour les générations futures. Il est temps.

Le chemin de la guérison.

Le chemin de la guérison commence par soi. Accepter qu’il soit temps de reprendre possession de toi-même, de ton corps, de te placer au premier plan. Ton corps t’appartient et t’accompagne toute ta vie. A toi de prendre soin de lui, comme il a pris soin de toi durant cette épreuve.

C’est pourquoi, j’ai fait le choix de la thérapie par le corps, en devenant masseuse, bien avant de le comprendre. Le toucher, est un outil puissant et nécessaire pour te redonner ta juste place après une agression physique et/ou sexuelle. Passer par le corps pour te retrouver est une étape indispensable pour se réconcilier avec soi et s’aimer pleinement.

C’est la voie que j’ai choisie de prendre, en devenant masseuse-psycho-énergéticienne. Ma mission est de t’accompagner à venir poser tes « maux », à t’offrir l’espace pour porter ta voix, et libérer ton corps de ces cristallisations, de ces mémoires au travers de nos échanges et des massages. Je te propose un espace où tu as la parole, et où tu redonnes la parole à ton corps également. Au travers des mots, du corps et de l’énergétique, je t’accompagne à libérer en profondeur ton être, de ces mémoires traumatiques.

Vivre ce temps de massage est bien plus qu’un moment de détente. C’est aller de l’avant, s’ouvrir à la déconstruction des schémas de peur et de violence, c’est déconstruire les mémoires traumatiques par le toucher, c’est désencoder énergétiquement ces mémoires. C’est se libérer. Ce qui a pu être encodé par une main, sera déconstruit par une autre main.

S’offrir un soin c’est oser dire stop à ces schémas, dire oui à oser être, oser devenir, c’est se choisir. C’est venir poser des mots, c’est accepter de prendre soin de soi, se redonner sa place, être acteur de son mieux-être. S’offrir une métamorph’Ose.

Pour chacun de mes accompagnements en massage, j’ai envie de te permette de renouer avec la douceur du regard que tu te portes à toi ainsi qu’à ton corps. Je te propose de réapprendre dans un cocon sécure, à faire confiance à l’autre, à accueillir le toucher d’autrui. C’est se libérer de la culpabilité de prendre soin de soi, se libérer du sentiment de honte que l’on peut ressentir, de prendre plaisir à se reconnecter à son corps. Se faire masser c’est reconstruire doucement sa confiance en soi.

Mon souhait quand tu viens vivre ce temps de soin, c’est d’ouvrir la porte aux plus belles choses de la vie : te permettre de t’offrir le respect, l’amour, et la paix. C’est réapprendre à poser tes limites, c’est explorer l’amour de soi.

Le plus beau cadeau que tu puisses te faire est de transcender ces expériences traumatiques. Elles font de toi, la personne que tu es aujourd’hui. Une personne consciente, unique et extra-ordinaire.

Vous êtes nombreuses à me partager en fin de soin, comme vous vous êtes senties en confiance et aimées pendant les soins. Remerciez-vous, d’avoir fait ce pas. Comme je vous remercie. C’est le plus beau cadeau que la vie m’a offert, me transcender pour vous accompagner à mon tour à ETRE, devenir, vous métamorph’oser. VOUS ETES (parfaites) !

Merci à chacune de vous, d’être, de partager, de dire, d’oser, de vous libérer, grand-mère, sœur, maman, fille, amie, femme, tout simplement. Merci pour ces moments de transformation, hors du temps. Merci au plus beau métier du monde, le massage.

LES CLES DE LA RECONSTRUCTION PROPOSEES À LA MAISON

Pour échanger en toute confiance avec nos spécialistes de la thématique et ce, durant un moment de bienveillance et de partage avec des femmes qui vivent ou ont vécu la même chose que toi, rendez vous à La Maison !

Balance ton harcèlement

Un temps pour mettre des mots sur ton harcèlement et pour le faire exister, pour te sentir entendue et reconnue dans ta souffrance et rompre avec l’isolement et la culpabilité. Participer à ce cercle te permettra de trouver soutien et conseils et de puiser dans l’énergie du groupe pour te sentir plus forte.

Alors ne reste pas seule, inscris-toi ici !

Les hypersensibles

Une personne sur trois est hypersensible ! Et lors de ce talk, tout le monde l’est ! Sans complexe et sans tabou, viens en parler de vive voix avec Sophie en réservant ici. Fais vite, le nombre de place est limité !

Mon corps, mon amour : comment développer l’estime de soi ?

Parvenir à développer amour de soi, acceptation et indulgence en rencontrant des personnes qui vivent la même chose et dont l’expérience et le récit vont pouvoir t’aider à cheminer sur ta propre situation.

C’est l’objectif de cet atelier. Réserve ta place ici !

Qoya

Viens découvrir cette pratique de mouvement libre qui vise à augmenter ta capacité à ressentir en te laissant guider par ton corps : lâcher le mental, mais aussi te souvenir de ta nature et ton essence, qui tu es vraiment !

Tu veux essayer, inscris-toi ici !

Yoga doux à la lueur des bougies

Tu as besoin de relâcher les tensions tout en explorant la mobilité de ton corps pour en reprendre possession en douceur ? Juliette te propose un yoga fluide en exclusivité à La Maison Gaïa.

Besoin de te reconnecter à tes besoins dans un cocon de lumière, c’est par ici !

Power yoga

Pour une vraie transformation physique, mentale et émotionnelle à travers une session pleine de challenges et en toute bienveillance, inscris toi au Power Yoga, l’occasion de te défouler et d’extérioriser les tensions et les non-dits trop longtemps refoulés.

On t’attend pour que tu reprennes le pouvoir. Réserve ta place sans tarder !

ET EN CAS DE BESOIN…

On te glisse ici une liste de ressources si tu te sens en danger :

  • Association Ostara : 06 89 82 12 02
  • Nous Toutes 74 : 06 75 59 10 03
  • Police Municipale : 17
  • Numéro national d’aide et d’accompagnement aux femmes victimes de violences : 3919
  • Wendo Pays de Savoie : Association qui œuvre à la prévention des violences faites aux femmes et promeut l’autodéfense

Enfin, on avait envie de partager avec toi cette BD, pleine d’espoir et d’inspiration : « Tant pis pour l’amour : Où comment j’ai survécu à un manipulateur » de Sophie Lambda, qui raconte son expérience avec un pervers narcissique et comment elle s’est reconstruite.

On espère que notre article t’a apporté les réponses que tu attendais sur ce sujet. Si ce n’est pas la cas, ou si tu as tout simplement envie de nous rencontrer, de visiter la Maison, et de voir comment nous pouvons t’accompagner, je t’invite à prendre rendez-vous juste ici.

En attendant, n’oublie pas, tu es puissante, sacrée et inspirante mais surtout, tu es parfaite !

À lire également

Allaiter un bébé prématuré : tout ce qu’il faut savoir pour bien commencer

Allaiter un bébé prématuré : tout ce qu’il faut savoir pour bien commencer

par La Maison Gaïa

A l’occasion de la Journée Mondiale de la Prématurité (le 17 Novembre), Lorine Perroux, Docteure en…

Lire l'article
Mon parcours avec le Diabète de type 1 : entre défis et équilibre au quotidien

Mon parcours avec le Diabète de type 1 : entre défis et équilibre au quotidien

par La Maison Gaïa

Le 14 novembre, c’est la Journée Mondiale du Diabète. À cette occasion, je souhaitais partager…

Lire l'article
Diabète de type 2 : Une approche intégrative avec la Médecine Lifestyle

Diabète de type 2 : Une approche intégrative avec la Médecine Lifestyle

par La Maison Gaïa

En France, le diabète – qu’il soit de type 1 ou de type 2 –…

Lire l'article